Saison des champignons : attention aux risques d'intoxications
intoxications champignons
02/10/2024

Saison des champignons : attention aux risques d'intoxications

L’arrivée de l’automne marque le début de la saison des champignons et de leur cueillette. Chaque année, de nombreuses intoxications par des champignons sont rapportées aux Centres antipoison. Leurs conséquences sur la santé peuvent être graves, conduire à une hospitalisation voire au décès : troubles digestifs sévères, complications rénales, atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe. Aussi, que l’on soit fin connaisseur ou cueilleur occasionnel, il faut rester vigilant et respecter les bonnes pratiques pour une consommation en toute sécurité.
Médicaments contre la maladie de Cushing du cheval : attention au risque d’ingestion accidentelle par des humains
Ingestion médicaments chevaux
01/10/2024

Médicaments contre la maladie de Cushing du cheval : attention au risque d’ingestion accidentelle par des humains

Une soixantaine de cas d’intoxications d’humains avec des médicaments à base de pergolide, destinés aux chevaux, ont été signalés depuis 2012. Du fait de la petite taille des comprimés et de la longue durée du traitement, les risques d’ingestions accidentelles sont particulièrement élevés. Rappel des recommandations pour éviter les accidents et bien réagir en cas d’ingestion accidentelle.
Intoxications accidentelles de l’enfant : Quelles sont les plus fréquentes et les plus graves ? Comment les prévenir ?
Intoxications pédiatriques
03/07/2024

Intoxications accidentelles de l’enfant : Quelles sont les plus fréquentes et les plus graves ? Comment les prévenir ?

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’ article original . On déplore encore trop d’intoxications accidentelles de l’enfant, notamment âgé de moins de 6 ans. Les intoxications aux produits de nettoyage et d’entretien, aux médicaments et au monoxyde de carbone constituent le trio de tête des intoxications les plus fréquentes et les plus graves. Les intoxications au cannabis ou l’ingestion de piles-boutons doivent également retenir toute l’attention. Ces intoxications sont pourtant évitables en adoptant les bons gestes de prévention. Nous rappelons ici les principales recommandations à suivre, à la maison, sur son lieu de vacances ou dans tout autre endroit. De manière générale, pour éviter des intoxications accidentelles d’enfants qui chaque année occasionnent des décès , il faut veiller à mettre les petits objets et les produits dangereux hors de portée des petits. Cette vigilance doit être de mise au domicile mais aussi en vacances, chez des amis ou dans tout autre lieu. Tableau : Intoxications accidentelles pédiatriques les plus fréquentes et les plus graves (Source : Anses, 2023. Expositions accidentelles à des toxiques chez les enfants. Étude des données à partir de plusieurs sources de recours aux soins entre 2014 et 2020, saisine 2020-SA-0084) Qui contacter en cas d’urgence ? En cas de détresse vitale (perte de connaissance, détresse respiratoire, etc.) : appelez le 15 ou le 112 (ou le 114 pour les personnes sourdes ou malentendantes). Dans toutes les autres situations si une intoxication est suspectée chez l’enfant, même en l’absence de symptômes : appelez immédiatement un centre antipoison . Numéro d’urgence d’un centre antipoison, disponible 24h/24 et 7j/7 : 01 45 42 59 59 (numéro unique) Suite à une demande de la Direction générale de la santé et de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), l’Agence de sécurité sanitaire (Anses) a réalisé, avec la contribution de Santé Publique France, une analyse de différentes bases de données sanitaires pour décrire les intoxications accidentelles des enfants âgés de moins de 15 ans, entre 2014 et 2020 : données du Réseau des Centres antipoison , de passages aux urgences ( réseau OSCOUR ), des hospitalisations ( PMSI ) et de mortalité ( CépiDc ). L’ étude de ces différentes sources de données , inédite sur ce sujet, a permis de dresser ce panorama complet des intoxications accidentelles pédiatriques bénignes à graves . Mieux fermer et ranger les dosettes pour le linge, déboucheurs et autres nettoyants Pour la période 2014-2020, les produits de nettoyage et d’entretien étaient la première cause d’intoxications accidentelles des enfants de moins 15 ans enregistrées par les Centres antipoison (29 %). Près de la moitié de ces intoxications (45 %) étaient dues à des produits pour le linge (lessives liquides, dont les dosettes, assouplissants, détachants…), suivis des produits nettoyants de vaisselle ou surface (sols…) (32 %), désodorisants d’intérieur (8 %), produits d’entretien des piscines (4 %) et autres. Si les produits de nettoyage et d’entretien entraînent le plus souvent des intoxications bénignes, deux catégories de produits sont plus à risque de gravité. C’est le cas tout d’abord des dosettes de lessive, plus toxiques à dose égale que les lessives liquides classiques, et de forme et couleur particulièrement attractives pour l’enfant. Elles peuvent provoquer une détresse respiratoire en cas de « fausse-route » ou des lésions de la cornée en cas de projection oculaire. Les intoxications par des dosettes ont cependant diminué suite à l’application des mesures de prévention européennes obligatoires depuis 2015 (boîte opaque, fermeture renforcée, pictogrammes de prévention, produit amérisant dans le film de la dosette…). En complément de ces mesures de précaution, il ne faut pas sortir la dosette de sa boîte et la poser sur une table ou le sol dans l’attente de faire une machine. Les produits déboucheurs pour canalisation arrivent en seconde position, du fait de lésions corrosives digestives en cas d’ingestion accidentelle par l’enfant. La réglementation impose que les produits dangereux, dont les déboucheurs pour canalisations, soient fermés par un bouchon de sécurité. Il faut donc bien veiller à fermer le bouchon de sécurité des produits qui en possèdent un. Les recommandations à retenir avec les produits de nettoyage et d’entretien : Refermer et ranger les produits d’entretien immédiatement après leur utilisation Les tenir hors de portée des enfants, en hauteur ou dans des placards fermés Éviter le déconditionnement : lorsqu’un produit ménager est transvasé dans une bouteille d’eau, de soda ou de jus de fruits, les enfants (comme les adultes) peuvent le boire accidentellement Une attention particulière doit être portée aux dosettes de lessive et aux déboucheurs pour canalisations qui occasionnent plus souvent des accidents graves Ne pas sous-estimer le fort risque d’intoxications par des médicaments Les médicaments représentaient la deuxième cause d’intoxication (16 %) et la première cause de cas graves (34 %) chez les enfants de moins de 15 ans, dans les données des centres antipoison. Les médicaments du système nerveux ( analgésiques , anxiolytiques…) étaient les plus souvent impliqués, suivis des traitements dermatologiques (antiseptiques, désinfectants), puis respiratoires ( antihistaminiques ). Les analgésiques opioïdes (tramadol, morphine) sont particulièrement dangereux, ainsi que des médicaments cardiovasculaires (tels que les bêtabloquants) et des médicaments prescrits dans le traitement de l’ hypertension artérielle (les inhibiteurs calciques). Les analgésiques non opioïdes comme l’ibuprofène, l’aspirine et le paracétamol… étaient responsables de 10 % des hospitalisations pour intoxication des enfants de moins de six ans. Les intoxications graves nécessitant une réanimation étaient souvent dues aux benzodiazépines (7,5 %), des médicaments notamment prescrits notamment contre l’anxiété, aux psycholeptiques ( antidépresseurs, anxiolytiques …) pour 6 % et aux inhibiteurs calciques qui traitent l’hypertension artérielle (2 %). Enfin, sur les 23 décès d’enfants de moins de 15 ans enregistrés par le CépiDc entre 2014 et 2017, 7 décès étaient dus à des médicaments, sans détail cependant sur la spécialité médicamenteuse à l’origine du décès. Les enfants de moins d’un an sont souvent intoxiqués par des erreurs faites par l’entourage quand les médicaments leur sont administrés (erreurs de dosages ou de médicaments), tandis que les enfants d’un à cinq ans accèdent plus souvent seuls aux médicaments. Les recommandations à retenir avec les médicaments : Ranger tous les médicaments en hauteur ou dans une armoire à pharmacie fermée, qu’ils soient destinés aux enfants, au reste de la famille ou aux animaux de compagnie Veiller à ce que des médicaments ne soient pas non plus accessibles dans d’autres lieux que l’habitation principale (par exemple chez les grands-parents…) Ne pas laisser de médicaments dans un sac à main, sur une table… Ne pas déconditionner les médicaments sous formes solides (comprimés, gélules) avant de les prendre Le cas particulier du monoxyde de carbone, gaz incolore, inodore et non irritant Le monoxyde de carbone, gaz toxique incolore, inodore et non irritant, est connu pour être responsable d’intoxications collectives, souvent familiales, le plus souvent pendant la période hivernale. Les intoxications au monoxyde de carbone représentaient la première cause d’hospitalisation (11 %) et la deuxième cause d’admission en réanimation (21 %) pour intoxication chez les moins de 6 ans, dans la période analysée. Elles touchaient plus particulièrement les enfants de moins d’un an. A noter que le monoxyde de carbone représentait la première cause de décès dans les données du CépiDc (9 sur 23). Les recommandations à retenir avec le monoxyde de carbone : Faire réviser régulièrement ses installations de chauffage et de production d’eau chaude (chaudière, chauffe-eau, poêles…) avant l’hiver de préférence Aérer régulièrement l’habitat Maintenir les systèmes de ventilation en bon état, ne pas les obstruer Ne pas utiliser de chauffage improvisé (brasero, barbecue, groupes électrogènes…) à domicile S’assurer que le détecteur de fumées, obligatoire depuis 2010 dans tous les logements , est en état de fonctionnement. Le cannabis, un risque grave et en augmentation Les intoxications par du cannabis représentaient 23 %, soit la première cause, des admissions en réanimation pour intoxication des enfants de moins de six ans. Ces intoxications étaient de plus en plus fréquentes dans la période de temps analysée, notamment chez les moins d’un an (de 9 % des hospitalisations pour intoxication en 2014 à 16 % en 2020) et elles étaient de plus en plus graves. Cette tendance est observée dans d’autres études . Les recommandations pour prévenir les intoxications au cannabis : Ne pas banaliser la consommation de cannabis par les parents ou l’entourage de l’enfant (amis, connaissances…) Informer les parents sur les risques graves encourus par les enfants en cas d’ingestion de résine (somnolence, troubles respiratoires…) Recourir rapidement à un service de soins en cas d’ingestion, même suspectée Le danger des piles-boutons et autres corps étrangers Les enfants, surtout en dessous de 6 ans, sont attirés par les objets faciles à manipuler, à mettre en bouche, ou attractifs en raison de leur taille, leur aspect et leur couleur, comme les piles-boutons , de télécommandes ou de jouets, ou les billes d’eau à usage décoratif ou de support pour les plantes. Les corps étrangers ne représentaient qu’1 % des intoxications enregistrées par les centres antipoison mais 6 % des cas graves. Ils furent responsables de deux décès entre 2014 et 2020. Sur cette période, 19 enfants avaient avalé une pile bouton provenant d’un jouet de l’enfant ou d’une télécommande. Un de ces enfants est
Ingestion de pile-bouton par les enfants : chaque minute compte !
Piles Bouton
11/06/2024

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Chaque année, plus de 1000 enfants avalent une pile-bouton par accident. Cette ingestion peut avoir des conséquences graves, parfois mortelles, surtout si elle est passée inaperçue. Alors, pourquoi est-ce dangereux ? Et surtout, que faire si votre enfant avale une pile-bouton ?
Produits ménagers : les laisser dans leur contenant d’origine !
Déconditionnement
24/04/2024

Produits ménagers : les laisser dans leur contenant d’origine !

Sur la période 2017-2021, plus de 33 000 accidents causés par le déconditionnement de produits ménagers ont été enregistrés par les Centres antipoison. Si beaucoup de ces accidents étaient sans gravité, une centaine ont eu des conséquences sévères et cinq décès ont été déplorés. L’Anses rappelle les précautions à respecter pour se protéger et protéger ses proches au quotidien.
Intoxications accidentelles des enfants : quelles sont les plus fréquentes et les plus graves ?
Intoxications pédiatriques
24/04/2024

Intoxications accidentelles des enfants : quelles sont les plus fréquentes et les plus graves ?

Produits de nettoyage, médicaments, appareils de chauffage, piles-boutons font partie de notre quotidien mais peuvent être sources d’accidents pour nos enfants. Les intoxications dont ils sont victimes sont fréquentes et parfois graves, surtout pour les plus jeunes. C’est ce que mentionne le bilan de l’Anses qui a analysé, en collaboration avec Santé publique France, différentes données issues des Centres antipoison (CAP), des passages aux urgences, des hospitalisations et des décès de 2014 à 2020. Ces accidents étant évitables, il est indispensable de sensibiliser l’entourage des enfants à ces risques et aux bonnes pratiques pour les prévenir.
Quelle est la différence entre sport et activité physique ?
Randonnée en vélo
16/04/2024

Quelle est la différence entre sport et activité physique ?

Nous entendons, voyons, de plus en plus fréquemment des messages de santé publique nous encourageant à « pratiquer une activité physique », « bouger », « faire du sport ». Mais, concrètement, qu’est-ce que cela signifie ? De l’antiquité à nos jours et quel que soit le lieu, diverses sources ont révélé l’existence d’activités caractérisées par la performance physique , la maîtrise de techniques corporelles, la création et la répétition de gestes, l’élaboration de règles, la délimitation d’un lieu dédié et, souvent, une forme de compétition.
Les intoxications au monoxyde de carbone peuvent être mortelles et concerner chacun de nous : adopter les bons gestes permet de réduire les risques
chauffage
05/12/2023

Les intoxications au monoxyde de carbone peuvent être mortelles et concerner chacun de nous : adopter les bons gestes permet de réduire les risques

Avec la baisse des températures, les risques d’intoxication au monoxyde de carbone (CO) augmentent, en lien avec l’utilisation des appareils de chauffage. Ces intoxications peuvent également être liées à l’utilisation de groupes électrogènes utilisés pour produire de l’électricité. Chaque année en France, environ 1 300 épisodes d’intoxications au CO surviennent par accident impliquant près de 3 000 personnes. Invisible, inodore et non irritant, le monoxyde de carbone est indétectable. Des gestes simples contribuent à réduire les risques. Il faut faire particulièrement attention au bon usage des chauffages mobiles d’appoint à combustible et ne pas recourir à des moyens de chauffage de fortune, qui sont particulièrement à risque.
Cette année encore, attention aux courges amères !
courges amères
15/10/2024

Cette année encore, attention aux courges amères !

En pleine saison des citrouilles, potirons, potimarrons, pâtissons et autres cucurbitacées, il est important de rappeler que toutes les « courges » ne sont pas comestibles. Les courges amères peuvent même être à l’origine d’intoxication alimentaire parfois grave. Explications.
Pourquoi les tiques peuvent-elles être dangereuses ? Que faire si l’on est piqué ?
Une tique sur le sol
30/08/2023

Pourquoi les tiques peuvent-elles être dangereuses ? Que faire si l’on est piqué ?

En France, les tiques sont de plus en plus nombreuses, leur piqûre peut provoquer de graves maladies. Elles ne sont pas des insectes, mais des arthropodes, en effet avec leurs huit pattes elles font partie de la famille des acariens, comme les araignées. Elles se nourrissent de sang animal ou humain, on dit qu’elles sont « hématophages ».

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